!. o0OWesa Story O0o .!

Voila deuxième fan fic!
j'ai decidé de créer une relation ambigu entre SaraH et Wentworth a partir d'un moment bien précis de prison break!

voici le début!
laissez moi vos impressions, et je posterez peut etre la suite si vous aimez!!




WeSa Story


Un soleil éclatant accompagné de nuage d’un blanc intense, telle était à la fois le temps, ainsi que l’humeur de Sarah. Elle était heureuse, mais avait envie de se cacher. Aujourd’hui, elle allait enfin effectuer ce qu’elle attendait et redoutait en même temps.

Cela faisait déjà dix huit épisodes. Dix huit épisodes bouclés et prêt à être diffusé sur les chaînes américaine. Dix huit épisodes qu’elle avait adoré tourner. Mais aujourd’hui, c’était différent. Aujourd’hui la scène qu’elle jouerait, serait si exaltante et si effrayante à la fois. Mais c’était probablement celle qui allait entraîner les louanges de la série, celle qui allait faire rêver les téléspectateurs, celle que tout le monde attendrait avec impatience si la série s’avérait fonctionner.

Aujourd’hui Sarah allait tourner le dix neuvièmes épisodes, et partager un moment de grande complicité avec son collègue et ami Wentworth.
Avait-il autant peur qu’elle? Après tout, lui aussi allait devoir embrasser celle avec qui il avait lier une forte amitié. Sarah se rappelait, vers le tout début, il lui avait promis d’être toujours la pour elle, d’être si elle le voulait son confident. Tout ça parce qu’elle avait eut du mal à supporter le fait de s’être éloigné autant de son mari. Went lui avait gentiment signalé « mes bras te sont grands ouverts si tu as besoin d’être consoler. ». Qu’Est-ce qu’il était gentil ce petit Went pensait elle régulièrement. Parfois, et elle en avait honte, mais en sa compagnie, il était si bien ensemble, et si proche qu’elle en oubliait presque son mari.

Hier, elle fut forcé du contraire. C’était sa première soirée avec lui depuis maintenant trois semaines. Trois longues semaines qu’elle a pourtant trouvé courte. Il lui avait manqué, mais elle aurait voulu voir passer tout ces jours, pour se rassurer. Se dire que le temps passé sans lui était une éternité comme elle le ressentait au début de leur relation. Au lieu de ça tout avait été tellement vite qu’elle en avait oublier de préparer le repas au chandelle qu’elle voulait lui offrir. Un restaurant de temps en temps, c’est bien aussi.

Toujours est il que malgré un bon début de soirée, les habitudes du couple avait repris le dessus. Laissant place à leurs petites disputes sans gravité, et son mécontentement a entendre, Wentworth par ci, Wentworth par la. Qu’Est-ce quelle y pouvait, si lui , était toujours la pour elle? Qu’Est-ce qu’elle y pouvait si c’était son ami, son confident, et celui avec qui elle partageait ses moments? Cependant, elle aimait voir son mari jaloux car elle savait qu’il l’aimait toujours. Elle savait que malgré la distance, leur relation résistait. Et ça elle en était fière.

C’est sans maquillage et sans intérêt pour ce qu’elle portait que Sarah se rendit sur son lieu de travail. Elle n’était donc vêtu que d’un jean légèrement moulant et d’un débardeur jaune pâle. De tout façon dans son sac a main en toile blanche, elle avait le nécessaire pour une petite retouche au cas où. La dessus Sarah était prévoyante.

La première chose que fit Sarah fut de chercher Wentworth dans le studio. Mais il n’était pas la. Ou était il? Elle avait besoin d’un partage de conseil comme il avait l’habitude de le faire lorsqu’il en avait le temps. Elle avait également besoin de savoir dans qu’elle état d’esprit il se sentait. Et elle avait envie de le voir aussi apeuré qu’elle, face à cette scène si importante. Car la était son soucis. Ne pas être assez convaincante. Ne pas transmettre les bonnes émotions. C’est pour cela qu’elle hésiter a penser a son mari au moment cruciale. Elle aimait son mari, mais n’en doutait pas. Elle ne pourrait pas prétendre a un premier baiser en pensant a lui. Elle ne pouvait pas transmettre les bonnes émotions, il lui fallait un conseil. Celui de son meilleur ami! Mais il n’était pas encore la. Que faisait il?

superbe ! j'adore cette idée de créer une fanfic sur les acteurs et non plus sur les persos !

J'ai trouvé cela sympa!
quand j'ai vu l'épisode j'ai pensé a se qu'il aurait pu ressentir!
alors j'en ai fait une fic!
j'espere trouver des lecteurs ici


bon voici la deuxième partie!!
vos impressions, svp!




WeSa Story



Il était à présent l’heure de passer entre les doigts des coiffeuses et des maquilleuses et de s’habiller avec les choix de la styliste. Et le stress s’installa de plus belle. Ou était il ? Comment allait elle ci prendre ? Comment allait elle gérer ça toute seule ? « Je serais toujours la pour toi » tel était l’une des paroles de Wentworth à son égard. Ou est il alors ?
-Ou est Wentworth, demanda-t-elle enfin a celle qui lui lissait les cheveux.
La femme le regarda dans la glace et lui annonça comme ci cela était évident :
-Il se fait poser ses tatouages !
C’était pourtant évident. Sarah revit la scène qu’elle s’était imaginée dans sa tête en lisant le script la veille au soir. « Nettoie la plaie dans le dos de Michael ». Il était donc torse nu. Il devait donc dévoiler ses fameux tatouages. Comment avait elle put l’oublier. Mais maintenant il était trop tard pour aller le rejoindre.

Lorsqu’elle retourna sur le plateau, il était là, prêt à jouer. Elle l’observa d’ailleurs remuant ses lèvres en réfléchissant au texte de leurs scènes, même si il y en avait peu. Surtout pour elle. Il tourna enfin la tête, toujours concentré sur ses répliques, et lorsqu’il aperçu Sarah, se leva d’un bond pour venir la rejoindre. Elle replaça sa mèche rebelle qu’elle avait l’habitude de loger derrière son oreille.
-Salut, Went, ça va ? S’empressa-t-elle de dire dans un ton qui se voulait rassurant.

Wentworth avait remarqué tout le stress et l’inquiétude de son amie. C’était bien pour ça qu’il était justement ami. Un partage de pensées, une transmission de ce qu’ils ressentaient. Voila a quoi Wentworth pensait qu’en on lui demandait ce qu’il éprouvait pour Sarah.
-Ne t’inquiète pas, je suis aussi stressé que toi, annonça-t-il pour ne rien lui cacher.
Où peut être pas. Les yeux de Sarah démontraient toute la peur qu’elle pouvait garder au fond d’elle-même à ce moment précis. Embrasser son partenaire, ou exprimer les bons sentiments lorsqu’il le faudrait. C’était, pour Sarah, très difficile à gérer. Pourtant ce n’était pas son premier baiser de cinéma. Pourquoi était elle dans cet état. Elle avait cette impression que c’était la première fois qu’elle jouait une telle scène. Comment allait elle s’y prendre ?
-Went, je suis morte de trouille, dit elle après quelques instants de silence et au bord du sanglot.
-Ça va aller, le rassura-t-il. On est deux et a deux, on est plus fort ? Pas vrai ?
Toujours les mots qu’il faut, quand il le faut.

L’équipe leur annonça que le tournage allait débuter et Sarah prit place près de la poubelle. Les premiers plans consistaient à mettre un objet à la poubelle, à revenir sur ses pas, à bouger un rideau et se préparer à nettoyer cette grosse plaie dans le dos de Michael, car Sarah insistait là dessus, c’était Michael l’homme au tatouage, plus Wentworth.

Malgré le fait qu’elle était en pleine action, Sarah eut envie de prendre ses jambes à son cou, et se frayer un chemin entre toute cette équipe qui lui avait tant fait confiance depuis le début de la série. Mais c’est justement pour cette raison qu’elle n’en fit rien. Dans sa tête les pensées défilèrent, tout en étant concentrée sur ce qu’elle faisait. Malgré les quelques coupures pour replacer les caméras, Sarah voyait le moment du baiser approcher, et Wentworth commençait à montrer son appréhension. « Non pas maintenant Went » pensa Sarah.

j'adore !

Merci!
je mets la suite alors!
j'attend toujours au moins Une reponse pour mettre une suite!
cela evite les double topic!!




WeSa Story



Sur son tabouret, Wentworth tremblait de la jambe gauche tout en tapant sa main sur son genou sous une rythmique nerveuse. Il attendait qu’on annonce le début. Mais la peur était bien la. Wentworth n’aimait pas ne rien faire. Ces moments préférés étaient quand il donnait la réplique ou tournait une scène en générale. Et pourtant, en ce moment même, c’était la toute première fois que dans sa tête il pensait : « attendez encore un peu, pas maintenant. On ne peut pas la faire plus tard cette scène ? ». Il était aussi tétanisé que Sarah en ce moment précis. Tout deux évitait de se lancer des regards, car ils se transmettraient sans peine leur stress commun ce qui n’arrangeaient pas les choses. Pourquoi l‘un d‘entre eux n‘était pas sur de lui à cent pour cent ? Ça aurait été si simple. Au lieu de ça, ils n’avaient que ce sentiment qui leur rongeait le crâne. « Pourvu que je sois à la hauteur ».

L’équipe venait de finir leur placement de caméra et s’apprêtait à annoncer la reprise.
Wentworth était prêt, ou presque. Il fallait y passer alors si peut de temps après le « action », il fondit sur Sara, car Wentworth préférait se dire que lorsqu’il jouait, Sarah n’existait plus, c’était Sara qu’il devait embrasser, pas sa partenaire et ami.

Leurs lèvres se frôlèrent, puis le baiser fut plus intense et c’est à ce moment la que Sarah et Wentworth cassèrent la barrière qu’il avait construite entre leur personnage et eux même. Le baiser n’était plus un baiser de cinéma pour eux, il y avait ce petit truc, cette chose qui n’était pas présente lorsqu’on jouait la comédie. Ce sentiment, cette émotion.

Lorsque leurs lèvres se séparèrent enfin, après quelques secondes à la fois longue dans le temps d’une séquence de série, et à la fois trop courte pour les deux partenaires, elle s’aperçut que ses mains s’étaient placées sur la joue et sur la nuque de Wentworth inconsciemment, ce qui n’était pas prévu dans le script. Sarah ne put refouler se qu’elle venait de ressentir. Elle émit une respiration forte qui exprimait le bonheur qu’elle venait de ressentir malgré elle. Elle ne pensait plus à rien, sauf peut être aux lèvres de son partenaire si délicieuse, si attirante à présent. Elle n’osait pas le regarder, elle ne voulait pas que celui-ci décèle ce qu’elle ressentait à ce moment précis, même si au fond d’elle, elle se doutait qu’il avait ressentit la même chose.

Lorsqu’elle regarda par-dessus l’épaule de celui-ci, elle s‘aperçut qu‘ils n‘était pas seul. Non, dans la pièce, des gens les regardaient avec beaucoup d‘attention. Puis elle se rendit compte que des techniciens de l’image lui faisait des signes désespérés qui signifiait « enchaîne, enchaîne ». Comment voulaient ils qu’elle enchaîne la dessus ? Les seules paroles qu’elle serait susceptible de dire étaient « Merci Wentworth ». Mais pourquoi ? Qu’est ce qui lui arrivait ? La honte s’empara d’elle soudainement. Et son mari dans tout ça ? Comment avait elle pu l’oublier dans un moment pareil ? Comment avait elle osé embrasser Wentworth, car il s’agissait bien de Wentworth cette fois ci. Elle ne jouait plus, d’ailleurs elle pensait ne pas avoir jouée sur ce baiser.

Wentworth était aussi perdu qu’elle. Comment avait il pu ressentir ce qu’il venait de ressentir pour son amie et partenaire ? Comment avait il pu la trahir également car ce qu’il venait de lui donner, c’était un vrai baiser. Comment avait il pu faire ça à elle et à son mari ? Puis il se ressaisit et pensa qu’elle aussi lui avait rendu ce baiser. Qu’il était deux sur ce coup la. Il ne pouvait pas tout se reprocher. Il n’était pas entièrement fautif.

Et pendant qu’ils se posaient toutes ses questions et qu’ils se remettaient de leurs émotions, le temps tournait et la scène n’avançait pas. C’est alors que le metteur en scène intervient :
-Coupez !

extra Djolar

Voici la suite
et merci!




WeSa Story


Il se leva de son fauteuil avec pour inscription « Metteur en scène » tout bêtement, et s’avança vers eux pour leur dire :
-Sarah, c’était très bien, très intense. Bonne initiative avec tes mains. Mais on ne va pas non plus y passer la journée. Tu sais se que tu dois dire.

Sarah ne voulait pas montrer sa gêne, elle posa ses mains sur ses hanches et ne cessait de se pincer les lèvres. Elle remua la tête comme pour lui dire « compris », et regarda ensuite l’équipe qui se préparait à reprendre la scène.

Wentworth regardait intensément les yeux de Sarah, ainsi qu’avec insistance. Il avait remarqué sa gêne, et pensa aussitôt qu’après en avoir terminé avec cette séquence, il lui faudrait la rassurer. Il était hors de question pour lui qu’ils se construisent une autre barrière qui se placerait entre eux deux, plutôt qu’entre leurs personnages respectif comme il avait pris l‘habitude de le faire jusqu’à aujourd‘hui.

Il tenait énormément à Sarah, et ne voulait pas perdre cette relation qu’ils avaient entretenue depuis le début de la série. Il était hors de question que cette relation se détériore.

A présent, il était temps de se remettre au tournage. Tout le monde était prêt et le metteur en scène cria :
-On la refait
-Quoi, s’exclamèrent ensemble Sarah et Wentworth.
-Non, s’indigna Sarah, on ne peut pas la refaire.

Le metteur en scène, qui s’était réinstallé sur son joli siège, et s’était accoudé à son aise dessus, dans une expression lasse, lui annonça sans pitié :
-C’est pourtant ce que vous allez faire.
Wentworth se leva pour se placer à coté de Sarah, afin de protester à bonne hauteur face à ses reproches. Sarah s’écarta légèrement en regardant le sol pour ne pas croiser son regard ni même l’ombre d’une partie de son corps pour ne pas repenser à ce moment malheureusement magique qu’ils venaient de partager malgré eux.
-elle était très bien cette scène, intervient il enfin les bras écartés pour montrer son incompréhension.

En réalité, il n’en savait rien, la seul chose a quoi il pensait, c’était de défendre Sarah, et de ne pas l’enfoncer plus dans cette situation insupportable qu’il imaginait pour elle.
-Oui, elle était très bien, affirma le metteur en scène, mise à part les minutes qui l’on suivit, c’est la réplique que j’attendais moi. Alors on recommence.
-Mais…commença Wentworth avant d’être interrompu par Sarah qui lui posa la main sur son avant bras, et lorsqu’il se tourna vers elle, il put déceler un « laisse, ça va aller ».

Sarah était prête à beaucoup de chose en tant que comédienne, et Wentworth en était conscient. Alors ils se remirent en position, et lorsqu’on leur annonça que ça tournait, Wentworth prit une nouvelle fois Sarah et l’approcha de ses lèvres, mais finalement Sarah ne pouvait plus. Elle évita son baiser en tournant la tête. Wentworth, dans l’action, plus apercevoir, cette petite larme qui voyageait lentement sur la joue de sa partenaire. Il posa son front sur sa joue, et ferma les yeux. Le cœur serré, il détestait tant voir une femme pleurer, alors s’il s’agissait de Sarah… Les paupières closes, il sentit des picotements à ses yeux, il fallait qu’il se retienne, il fallait qu’il soit fort pour elle.
-coupez, dit désespérément le metteur en scène.
Il se releva et s’approcha du couple d’acteur pour enfin les rassurer :
-Très bien, on va se débrouiller avec le premier enregistrement, Je pense que si on met plusieurs plans de votre indécision à donner la réplique, les téléspectateurs n’y verront que du feu.

Sarah se détacha du front si rassurant de Wentworth, et essuya sa larme discrètement. Lui se ressaisit et se réinstalla correctement sur son tabouret, prêt à reprendre la où ils en étaient.

Sarah se prépara de son côté en plaçant ses mains sur les joues de Wentworth. Et le réalisateur donna son signal :
-bon on reprend après le soupir merveilleusement ajouté par Sarah qu’on va d’ailleurs garder, Action.

Sarah caressa le visage de Michael cette fois ci, elle devait rétablir cette barrière qui avait cédé quelques minutes plus tôt. Wentworth qui avait l’oreille fine pu entendre le réalisateur commenter à l’un des techniciens, « si je pouvais faire cet effet la aux femmes, un baiser et un soupir de plaisir ». L’acteur faillit rire en plaine action. Seul un sourire s’installa sur son visage, mais il se reprit et regarda les lèvres de Sara, car c’était bien Sara le personnage qui était devant lui, pour éviter en tant que gentleman de l’inciter à rire avec lui.

Sarah n’avait pas entendu de son coté, mais avait remarqué le manège de son partenaire. Un sourire qui avait complètement disparu, fit son apparition, mais elle le contrôla pour l’inclure dans les émotions de cette scène qu’elle avait bien faillit gâcher. Elle se retint à ne pas rire, et annonça enfin :
-Que voulez vous de moi, Michael.

Elle avait réussi, maintenant c’était au tour de Wentworth de prononcer sa réplique sans éclater de rire, mais pour cela, Wentworth était assez doué. Il savait jouer la comédie dans n’importe quelle condition, et après quelques regards intenses qui déstabilisèrent quelque peu Sarah, il dit enfin :
- Sara…
Elle retira ses mains de ses joues car elle pensait que le moment était bien choisit pour le faire. Après tout, Sara à ce moment précis, devait penser que Michael l’utilisait un peu, la plongeant dans le doute.
-Il faut que vous fassiez quelque chose pour moi, continua-t-il.

Sarah se demandait comme cette Sara pouvait faire pour résister à ses lèvres. Comment avait elle put ne désirer qu’un seul baiser ? Pourquoi les scénaristes n’en avaient pas prévu plusieurs ? Elle pensait ça dans la logique des choses. Cela l’arrangeait qu’il n’y en ait pas plus. Non pas que Wentworth embrassait mal. En fait, c’était tout le contraire, en ajoutant les sentiments qui avaient fusionné dans sa tête et dans son cœur par la même occasion. Elle regardait ses lèvres et se sentit s’approcher légèrement de lui, avant de s’en rendre compte très rapidement, et de finalement s’éloigner très peu pour donner un effet de balancement contrôlé. « Ça ne se verra même pas à l’écran » pensa-t-elle.

Pourtant ce qu’elle ne contrôla pas, c’était sa main qui caressa la peau de Michael, car oui, c’était pour le rôle, rien de plus, même si Wentworth avait la peau si douce.
-Il faut que vous m’attendiez, dit il, puis il caressa les cheveux de Sara tout en se penchant a elle et continua. Ce ne sera pas toujours comme ça. Dans cette pièce. Dans cette prison.

Une autre larme coula sur la joue de Sarah. Elle était en plein dans son personnage, mais mélangeait trop la réalité et la fiction à son propre goût.
-Sarah, chuchota Wentworth, qu’Est-ce qui y’a ?

Sarah sorti de la pièce la tête baissée, laissant ses mèches rebelles cacher son visage ruisselant de larmes.
Wentworth pensait savoir se qu’il n’allait pas. Et pendant que l’équipe jacassait sur l’attitude incomprise de Sarah, Il se leva pour aller la rejoindre.
A mi parcours, le metteur en scène demanda à Wentworth :
-Qu’Est-ce qu’elle a ?
-un coup de blues sans doute, mentit il.

tout mimi

pour toi!
voici la suite!



WeSa Story:

Wentworth l’a vit entrer dans une de ces pièces ou l’on stockait les objets de la série inutiles au moment présent. Pourquoi avait elle choisit cette pièce ? Sans doute parce qu’elle ne voulait pas croiser les personnes qui arrivaient en sa direction. Elle avait presque courut vers cette petite salle. Pourtant Wentworth pensait qu’elle n’en connaissait même pas l’existence. Ce qui était peut être le cas après tout. Que ferait on pour cacher nos larmes à des inconnus.

Wentworth ouvrit la porte que Sarah avait refermée derrière elle, et la vie dans le noir, éclairée uniquement par le vaisseau de lumière que laissait échapper la porte entrouverte. Elle était assise à même le sol, ses mains cachant son visage, brillant de larmes qui s’étaient échappés entre ses doigts. Elle ne voulu pas regarder qui venait la déranger dans ce moment qu’elle pensait si humiliant. Mais le sut par l’intervention de son perturbateur de chagrin :
-Sarah, murmura Wentworth discrètement, pour que personne a l’extérieur ne les dérange.

Il trouvait ça plus simple de laisser cette porte entrouverte pour apercevoir celle qui se sentait si mal en ce moment.

Elle aurait préféré qu’il ferme cette maudite porte, car elle ne voulait pas que Wentworth voit ses yeux remplis de différentes émotions : le chagrin, la peur, le reproche, la honte, l’indécision, l’incompréhension, la soumission, le désir… tout ces ressentiments dont elle ne soupçonnait pas l’existence il y avait a peine une heure. Comment en était elle arrivée la ?
-Sarah, qu’Est-ce qui ne va pas ? Demanda Wentworth en ayant une idée sur la question.
Elle délivra sa bouche de ses mains, frottant ses yeux, pour continuer à les cacher avec délicatesse.
-Rien Went, tout va pour le mieux, ironisa-t-elle.
- Sarah, tu te rappelles de ce que je t’ai dit il y a quelques mois ? Mes bras te seront toujours ouvert si…
-Et bien justement Monsieur Miller, ils sont un peu trop ouvert pour moi, le coupa t’elle avec un mélange de colère et de mépris, bien quand réalité, elle était en colère après elle-même et se méprisait plutôt que son partenaire.

Il s’assit à côté d’elle, posa ses avants bras sur ses genoux et appuya sa tête en arrière contre le mur. Il ferma les yeux quelques secondes puis annonça :
-Ce n’était qu’un baiser de cinéma.
Une nouvelle fois, Sarah fut vexé par cette phrase qui sonnait si faux dans la bouche de Wentworth. Elle retira enfin ses mains et le regarda en plissant les yeux de manière à lui dire « tu en est sur ? ». Lorsqu’il vit façon dont elle l’observait, il corrigea :
-D’accord, ce n’était pas qu’un baiser de cinéma. Il y avait plus que ça. J’ai ressentit des choses moi aussi, mais il faut les oublier. Il faut se dire que nos personnages nous les ont transmis.
Sarah sourit à cette dernière phrase. Wentworth était décidément capable de lui redonner le sourire même au fond du désespoir.

Pour lui, elle avait retrouvé son sourire, une partie venait d’être remporté. Mais il décida de renchérir
-Oui, c’est exactement ça. Nos personnages se sont imprégnés en nous. Lorsqu’on aura fini cette scène tout ira pour le mieux. Et se qu’on a ressenti durant ce tournage aura disparu.
-Si tu le dis, commenta Sarah, qui aurait voulu y croire, et qui se força à y croire.
-Dans ce cas la, il vaut mieux finir cette scène rapidement, finit il. Mais y les mêmes sentiments, et une fois finit, tu verra tout ira mieux.
Elle sourit de nouveau. Wentworth avait ce pouvoir que peu de gens avaient sur elle. Il avait le pouvoir de la rassurer dans n’importe quel moment, dans n’importe quel état dans lequel elle pouvait être. Wentworth savait la comprendre, la conseiller, et en un sourire, lui redonner une joie de vivre.

Même son mari n’avait plus ce pouvoir sur elle. Enfin, son sourire lui redonner le moral, mais en ce qui concernait la compréhension, les conseils, c’était devenu du chacun pour soi. Un fossé s’était creusé entre eux, et Sarah essayait tant bien que mal de sauver les meubles. Mais bon, pour combien de temps ?
Quelque chose soudait encore le couple. Mais elle ne saurait dire quoi. Peut être la confiance qu’ils se donnaient l’un à l’autre. Pendant tous ces moments où ils étaient si éloignés, elle n’avait jamais douté de lui, et de sa fidélité. C’était ça qui les maintenait, leur confiance réciproque.
Mais il semblait que pour elle cela ne suffisait plus. Elle s’était éprise d’un autre homme. « Non, pensa-t-elle tout de suite, c’est mon personnage, pas moi»
-On y va, affirma-t-elle enfin en se levant et en essayant de ne plus avoir aucunes pensées qui se battaient sur ses sentiments indécis et qui finissaient par lui donner le mal de crâne.
-c’est parti, finit elle en jouant la fille rassuré et sur d’elle, ce qui n’était pas du tout le cas.

la suite stp !!! la suite !!!!

alors voici la suite!!




WeSa Story:


Sarah venait de réapparaître sur le lieu de tournage. Elle filait rapidement vers le point précis qu’elle avait quitté quelques minutes plus tôt en larmes. Elle avait les doigts posés sur le front pour, à l’inverse de son départ précipité, retenir ses mèches et évitait qu’elles ne se placent devant ses yeux.

Wentworth la suivait de prêt. Il avait la tête baissée, et semblait pensif d’après le metteur en scène qui se demandait ce qui venait de se produire. Il aurait aimé le savoir d’ailleurs. Ce n’était pas tout les jours que ses acteur quittait son plateau sur un coup de tête. Mais pourquoi ce départ précipité?

Sarah et Wentworth lui on étaient reconnaissant de ne pas avoir poser la question. Puisqu’il avait préféré demander :
-Bon, on reprend ou ?
Les deux acteurs n’en avaient aucune idée. C’était plutôt a eux de lui poser la question. Mais la situation avait été inversée depuis presque le début du tournage.

Habituellement, le metteur en scène dirigeait. Il dictait les faits et gestes de chacun, annonçait le début de la séquence, ainsi que la fin. Les acteurs devaient lui obéir et rien d’autres.

Aujourd’hui, c’était différent. Les bouleversements provoqués par les émotions et sentiments de Sarah, mais aussi de Wentworth, commençaient à l’inquiéter. La situation avait été renversée. Sarah décidait de quitter le plateau quand elle le voulait, ou plutôt quand son cœur saturait. Son partenaire décidait d’aller la rejoindre sans demander quoi que ce soit. Tout cela était une situation d’urgence. Mais cela affectait aussi les séquences. Ce qui devait être une scène d’amour assez simple a tourner, devenait un mixage de bons moments lorsqu’il y en avait.

Ce que le metteur en scène ne savait pas, c’est qu’il y avait beaucoup trop de jolis moments
et de jolis regards captivants pour en supprimer.

Il y avait aussi ces improvisations qui n’avaient pas été si médiocres que cela. Les mains sur le visage, le gémissement de bonheur de Sarah; trop de choses, trop d’émotions s’étaient déroulées, et après la fuite de Sarah, il avait finit par se dire que les acteurs avaient en eux exactement ce qu’il cherchait a montrer sur l’écran. C’est pour cela qu’il avait décidé de les mettre aux rênes de cette séquence en leur posant cette question.

Voyant qu’ils ne répondaient pas, et qu’ils avaient cet air béat, il la reposa sur un ton d’empressement :
-Alors, on reprend ou ?
-C’est vous le metteur en scène, c’est a vous de voir, déclara Wentworth.

Il savait parfaitement que les deux acteurs ne leurs donneraient aucune réponse, ce n’était qu’un test. Il s’approcha d’eux et leur expliqua les démarches à suivre et leur conseilla de faire cette séquence à leur façon. Il reprenait, au grand bonheur de Sarah, après les quelques paroles de Wentworth.
Sarah devait prendre sa main , et un gros plan sur son visage lui laisserait donner sa réplique. Une dernière fois, le metteur en scène s’amusa à faire de ce passage un petit jeu. Et demanda à Sarah de rajouter une touche personnelle.

« Non, pas une touche personnelle », pensa elle tout en hochant de la tête pour affirmer qu’elle le ferait. « Mon personnage ne doit rien avoir de personnel envers moi» se disait elle. Puis elle entendit une voix raisonner dans sa tête : « Oui, c’est exactement ça. Nos personnages se sont imprégnés en nous. Lorsqu’on aura fini cette scène tout ira pour le mieux ». Cette phrase la rassura quelque peu, surtout quant elle provenait d’une voix bien connue. Et lorsque le metteur en scène repartit vers son siège, elle essaya de faire le vide dans son esprit.

Wentworth était très inquiet. « Une touche personnelle ». Comme allait il gérer ça ? En plus de devoir tourner cette scène très difficile à maîtriser face a ses sentiments, il devait se confronter a une situation inconnue. Il réfléchissait à une manière de se concentrer, d’oublier le script de façon a s’attendre a tout. Qu’allait elle faire ?

-Action

encore encore !!! mdr

merci! voici la suite!!





WeSa Story:

De nouveau enlacé, Sara et Michael, car les personnages avaient refait surface, reprirent leur conversation intime. Elle prit la main de son détenu de coeur comme cela était prévu, puis l’autre Sarah, lui donna un tendre baiser sur celle ci. C’était sa touche personnelle.

Wentworth ressentit un frisson envahir sa main pour se noyer dans son corps entier. Une forte chaleur enflamma tout son sang et brûla son cœur dont il avait perdu le contrôle. Il battait à une vitesse et à une force à en déchirer la peau de son torse pour ensuite s’échapper et se placer entre les mains de la belle qui se tenait en face de lui. Parce que, oui, elle lui avait pris son cœur.

Ce n’était pas nouveau. Wentworth avait toujours ressenti des choses pour Sarah. Des choses qu’il avait prit pour de l’amitié jusqu’à aujourd’hui. C’est d’ailleurs pour cela qu’il appelait ça « des choses ». Parce qu’il n’avait jamais été sur de se que c’était vraiment.

L’instant d’un baiser sur les lèvres, il avait su, il avait compris. Et l’instant d’un délicieux baiser sur la main et il en avait été sur, il était conquis.
Pourtant, il devait tout oublier. Il connaissait la raison qui l’empêchait d’accepter ces sentiments. Elle se résumait en un mot. « Mariage ». Pas le sien, il n’était pas marié mais celui de Sarah. Son cœur était déjà pris hélas.

-Quand vous sortirez on verra, dit enfin Sara les yeux étincelant, un sourire aux lèvres.

Wentworth fut perdu. Il ne se rendit pas tout de suite compte que ce que venait de dire Sarah n’était en fait qu’une réplique. Puis il lança son regard d’incompréhension en regardant en premier lieu les lèvres de Sarah, puis ses yeux. Un incompréhension écrite différemment dans le scénario. En effet, cette incompréhension devait provenir du contenu des paroles de Sara, pas du fait qu’il était complètement perturbé par toutes ces choses qui le dépassait. Qui LES dépassait.

-Mais jusque la, je ne peux pas, continua-t-elle.

-Coupez ! Annonça le metteur en scène. C’était parfait on garde tout ceci. Plus que deux scènes et c’est terminé.

Il leur expliqua que la scène de l’infirmier qui interromprait leur conversation sera tournée ultérieurement. Et qu’il devait enchaîner les deux dernières scènes tout de suite.

« Qu’on en finisse » pensèrent Sarah et Wentworth de leurs côtés. Il était tant de vérifier les jolies paroles de Wentworth dans la petite salle. Sarah avait besoin de savoir si ses sentiments se dissiperait après tout ça.

Pour elle il était clair que ce ne serait pas aussi facile que cela. Les sentiments n’étaient pas écrits avec un crayon de bois que l’on effacerait sans difficulté quand cela nous plaisait. Non, les sentiments avaient été gravés de la même façon que le tatouage de Michael, mais pas sur son corps, sur son cœur.
Mais comment expliquait-elle que ses sentiments a l’égard de son mari, gravés eux aussi au début de leur relation amoureuse, avait été brouiller, dissiper. La seul raison qu’elle pouvait donner a tout cela, c’est que les gravures de Wentworth et de son mari se battaient en duel sur son coeur, se traçant l’un sur l’autre, La blessant, et lui provoquant des entailles qui se verrait peut être jamais cicatrisés.
Mais le pire dans tout cela, c’est qu’elle ne savait pas qui gagneraient au final. La raison voulu que cela soit son mari. Mais quelque chose lui disait que tout cela était bien différent.

Wentworth lui, savait parfaitement qu’il serait impossible d’oublier ce qu’il ressentait. Il savait qu’ils serait toujours la, a refaire surface, a chaque fois que le doux visage de Sarah ferait son apparition. Il l’a désirerait toujours. Pour la simple raison qu’il n’avait personne pour lui faire oublier Sarah. Juste des fans hystériques criant son nom dans les rues ou même un « je t‘aime » qui sonnait faux dans sa tête. Ce qu’eux ne savaient pas c’est qu’il avait dans son cœur une personne qui avait déjà occupé toute la place égoïstement, inconsciemment, éperdument.

Le metteur en scène annonça le retour à la fiction.

Elle mit ses mains sur ses hanches et regarda le sol à sa droite. La ou était censé entrer l’infirmier.
-Je ne peux pas, trancha t’elle, tout en tournant la tête vers Michael, car elle ne voyait que le personnage maintenant. Elle s’y forçait. Elle regarda l’infirmier inexistant, puis annonça :
-Je dois vous laisser.

Wentworth ne voulait pas que cela se termine. Et si à la fin de cette scène, tout ce qu’elle avait ressentit disparaissait ? Il regarda les lèvres de Sarah dans l’espoir de l’attirer de nouveau, mais elle était bien trop concentrée sur son personnage. Plus rien n’agissait. Wentworth se retrouva sans rien.

La seule chose positive de cette scène avait été qu’un sentiment avait vu le jour pendant quelques minutes pour s’éteindre ensuite, pour ce qui était de Sarah, pensa-t-il. Car lui, ses sentiments étaient bien la. Toujours aussi présent, et la chaleur qui avait envahit son corps ne s’était toujours pas dissipée, peut être parce qu’elle était juste la. Qu’elle était capable de réchauffer son cœur juste par sa présence.

-Je dois vous laisser, l’informa Sarah mélangeant la déception et un peu de gêne.
Voila a quoi Wentworth pensait lorsqu’un gros plan sur son visage le montrait observer Sarah avec désir et incompréhension.

La scène fut interrompue par le metteur en scène qui était une fois de plus content du résultat. Et c’est seul que Sarah fut sa dernière scène, celle ou elle s’en allait.

Wentworth quand a lui devait assumer dans la solitude la séquence de la réflexion et de son regard calculateur mais néanmoins ténébreux.

-Coupez, on la tient. Informa le metteur en scène.

Sarah et Wentworth avaient pour habitude de se regarder tourner leurs scènes solo. Mais Il fut surpris de voir que Sarah avait quitté le plateau bien plutôt. Juste après qu’elle eut finit sa séquence. Pourquoi? Leur complicité s’était elle brisée? La seul chose qu’il voulait faire a présent, s’était la rejoindre pour connaître la raison de ce deuxième départ si soudain. Mais n’allait il pas un peu trop loin? Sarah était grande, et si elle voulait oublier les sentiments et émotions qu’elle avait ressenti, c’était son droit. Wentworth devait la laisser vivre. Mais cela lui était tellement insupportable.

J'adore ton style d'acriture et si décrire les sentiments trop longtemps seraient ennuyeux en règle général, avec ton style à toi, ça nous fait nous mettre a la place de Wentworth et sarah c'est GEANT !!!! encore toujours plus de WeSa !

merci beaucoup!!
c'est une fanfic basé sur les sentiments, et moi aussi je n'aime pas trop lire trop de sentiment dans un livre! mais j'essaye de rendre la lecture agréable!

donc voici la suite!!




WeSa Story 2


Wentworth parcourait les couloirs les mains dans les poches. Il ne cherchait pas Sarah mais espérait la croiser a tout hasard, même si cela n’aurait pas était un hasard puisqu’il sillonnait l’étage uniquement dans d’espoir de l’apercevoir.

Après quelques minutes sans aucun résultat, il décida d’aller rejoindre Holly Valance avec qui il devait tourner une petite scène dans la journée. Il n’avait pas une relation amical avec cette dernière comme il en avait avec une bonne partie de l’équipe pour la simple raison qu’elle n’était pas un personnage récurant de la série, et donc il ne la voyait que rarement. Mais il savait qu’elle était présente aujourd’hui et il avait besoin d’une personne avec qui parler d’un sujet complètement différent de ce qu’il le tourmentait. Leur future scène était un bon sujet, pensa-t-il.

Mais lorsqu’il arriva dans leur salle de détente, la où attendait Holly, il l’a vit. elle était là, discutant avec cette dernière. Son cœur se mit a battre a une vitesse folle. La seule chose qu’il regretta, était d’être arrivé si vite. De cette façon, il avait interrompu leur conversation et d’après le teint rosé de Sarah, il comprit qu’il en était le sujet principal. La lumière reflétait et étincelait dans les yeux de la jeune femme. Wentworth n’eut pas de mal à l’apercevoir, puisqu’elle avait plongé son regard rempli de surprise et de gêne en le voyant arriver d’une manière si naturelle.

Elle sentait son cœur perdre les pédales. Pourquoi avait il fallut qu’il arrive maintenant? Elle n’avait pas envie de le voir, pas pour le moment. Son souhait avait même été de ne plus le voir de la journée pour tout oublier. Mais ses pensées étaient tous assez contradictoires, car chaque minutes passaient sans lui étaient une éternité d’ennuie et un désir de le rejoindre faisait surface a chaque instant. Pourtant elle ne pouvait pas l’éviter longtemps.

Premièrement, il travaillait au même endroit, et deuxièmement, ils avaient encore quelques scènes à tourner ensemble aujourd‘hui, Et dans les prochaines minutes même. Leur pause n’était que de courte durée, le temps de replacer les cameras et préparer les parties de « l‘infirmerie » qui n’avaient pas été filmé.

Holly les regardait tour à tour sans dire un mots, mais sur sa bouche se traçait une petite grimace qui signifiait « aïe », mélangé avec de la gêne. Elle ne savait pas si elle devait les laisser ou si elle serait plus utile pour Sarah de rester dans les parages, histoire d’éviter les sujets embarrassants. Mais le silence se faisait pesant.

-Sarah, il faut qu’on…commença Wentworth pour rompre le bruit inexistant qui lui saturait le cerveau a force de s’entendre dire ce qu’il devait faire.

Mais Sarah le coupa tout de suite. Elle savait ce qu’il voulait dire, et savait aussi qu’il fallait y faire face, mais elle n’était pas prête. Elle devait savoir avant tout.
-Wentworth, pas maintenant s’il te plait, dit elle tendrement puis annonça, je dois appeler, on parlera plus tard, tu veux?

Wentworth acquiesça de la tête. Il ne pouvait répondre autrement vu le désarroi qui l’avait envahi. Il savait parfaitement a qui elle allait téléphoner. Même si il s’était produit quelques choses durant cette dernière scène, Sarah semblait décidé à l’oublier.

Elle fouilla dans son sac pour y prendre une carte téléphonique. Elle avait un portable, mais le studio offrait des appels illimités pour tout les employés ayant abandonnés leur famille a des kilomètres pour entrer dans cette aventure. Sarah comptait bien en profiter.

Elle s’avança vers la porte, dont Wentworth barrait le passage, et tout en continuant a chercher, demanda « pardon! » inutilement car celui ci lui laissa la place pour passer bien avant.
Il sentit son parfum lui chatouiller délicieusement les narines. Il se surprit même a fermer les yeux a son passage pour saisir et apprécier le moment.

Lorsque Sarah fut assez loin, Wentworth se tourna vers Holly qui, assises, les jambes et les bras croisées, l’observait avec cet air qui voulait dire « vas y, je t’écoute ».

Il s’avança, et prit place sur une des chaises. Il posa un bras sur la table, et joua dessus avec ses doigts, avant d’annoncer:
-Je ne sais pas ce qu’elle t’a dit, mais je t’assure que je n’y suis pour rien. Je n’ai pas voulu ça.

Voila comment il s’y prenait pour apprendre quelques choses d’une conversation intéressante qu’il avait manqué. Malheureusement, il devrait s’y prendre autrement avec Holly.
-Je n’ai rien dit, répondit elle tout simplement et sans donner d’autres détails que Wentworth aurait avalé avec grand plaisir.
-Elle a du t’informer de se qu’il s’était produit durant notre tournage? Demanda-t-il avec la petite inquiétude d’avoir commis une bourde.
-Non, du tout, dit elle d’un ton qui sonnait faux.

Pourtant c’était une comédienne, elle aurait du savoir jouer a la perfection ce mensonge.

-Arrête, sourit il en la regardant avec amusement et détresse, j’ai vu le malaise de Sarah. Si tu ne veux pas me dire ce qu’elle t’a confié, c’est ton droit, et le sien, mais je t’avouerais que j’aurais aimé savoir ce qui ne va pas. Parce que je n’aime pas la voir comme ça.
-Elle dit que tu sais ce qu’il se passe, laissa t’elle échapper malgré elle.
Mais comment pouvait elle ne pas succomber au charme de cet homme en détresse? Elle ne pouvait que craquer et vouloir l’aider. Ce qu’elle fit naturellement.

-Ecoute, continua-t-elle en se penchant le plus près possible pour lui faire part de sa confidence. Elle est vraiment mal, et aimerait oublier ces…ces sentiments qu’elle a pour toi, Mais dit que ce n’est pas aussi simple.

Wentworth voulait des informations? Il venait d’être servi, et même sonné par cela. Il était heureux de l’apprendre, et malheureux à la fois. Sarah ne méritait pas de souffrir comme ça car il le savait, en ce moment même, elle était rongée par les remords, et se battait avec ses sentiments. Il aurait aimé que tout se soit passé autrement. Il aurait voulu qu’elle ne soit qu’une demoiselle. Il se rendit compte de son égoïsme mais ne pouvait y faire face.

Comment penser aux autres lorsque c’était de ses sentiments qu’il s’agissait. Lorsque l’on éprouvait quelque chose de fort pour une personne, qu’était les autres? Juste des personnes sans grand intérêt. La passion faisait oublier bien des choses. Et aujourd’hui Wentworth avait semble t’il perdu la mémoire sur tout cela..

-Wentworth? Décrocha Holly de ses pensées, tu n’as pas une scène à tourner bientôt?

Comment pouvait elle être au courant de tout ça alors qu’elle ne tournait pas ces scènes. Puis l’idée que Sarah aurait pu l’en informer lui effleura l’esprit.
-Oui tu as raison, je vais aller me préparer.

En sortant de la salle, il s’aperçut qu’il devrait passer devant ce maudit téléphone et sans doute entendre malgré lui, la conversation de Sarah avec son mari. Il avait aucune envie d’entendre les mots intimes de Sarah envers son mari, car il savait que cela le déchirerait. Mais il y était forcé. Elle, elle n’avait pas besoin de changer de vêtement. Lui, oui. Il devait impérativement y aller. Alors il s’élança la boule au ventre.

que dire de plus ! j'adore toujours autant !

voici la suite!!
bonne lecture
en esperant voir aussi d'autre lecteur (si il y en a) s'exprimer!



Wesa Story



Sarah avait rejoins son restaurant préféré situé non loin du studio. Elle n’avait pu chasser de ses pensées le visage déçu qu’avait eut Wentworth lorsqu’elle reçut l’appel de son mari. Même si elle le savait déjà, elle était maintenant sur qu’il était sincère, un peu trop d’ailleurs. Elle en était troublée. A telle point qu’elle trifouillait sa nourriture avec sa fourchette sans en avoir prit une bouchée.

Elle se demandait ou il était à cette heure ci. S’il lui pardonnerait. Il était dans son devoir de tout lui expliquer. Elle avait été maladroite en prenant cet appel, même si cela était nécessaire, elle aurait du le couper, mais quand ? Elle avait toutes autres pensées a ce moment la.

De retour vers le studio, elle croisa Holly sur le parking, qui semblait il, allait chercher quelque chose dans sa voiture. Sarah lui adressa un sourire, et elle lui rendit en passant à coté d’elle. Puis Sarah s’arrêta, et demanda :
-Tu ne serais pas ou est Wentworth ?
Holly se retourna, et Sarah pu remarquer une sorte de gêne. Il semblait qu’elle cherchait quelque chose a inventer tout en se demandant si cela était une bonne idée.
-Je l’ai croisé tout a l’heure, répondit Holly qui choisit de dire la vérité. Il était mal en point.

Sarah se sentit coupable, et ne pensait pas pouvoir susciter une telle réaction. Il était malheureux à cause d’elle. Mais si elle aurait choisit son mari, Est-ce qu’elle se serait reprochée quoi que ce soit? La situation lui donnait cette réaction, mais si il en avait été autrement. Wentworth aurait certainement eut la même peine, Est-ce qu’elle l’aurait remarqué ?

- tu t’en vas la ? Demanda Sarah.
-Non, j’ai paumé mon téléphone et je n’ai pas prise ma carte, répondit Holly, D’ailleurs je crois que mon portable est resté chez moi aussi.
-si tu dois appeler je veux bien te prêter ma carte, annonça Sarah, mais en échange tu m’accompagnes jusqu’à Went. Ok ?
Holly ria un court instant ainsi avant d’annoncer :
-D’accord, mais je te préviens, il doit être avec Dominic.
Et tout deux avancèrent vers l’entrée du studio.

===

Wentworth était assis sur une chaise, sa tête entre les mains, il pensait et repensait à sa bêtise. Comment cela pouvait il être aussi simple ? On ne satisfaisait pas ses désirs en claquant des doigts. La vie en était autrement. Il y avait souvent des obstacles qu’on ne pouvait passer. Et il était entrain de se heurter a cet obstacle et se disant que rien n’était gagné et qu’il semblait même perdre peu a peu tout ce qu’il avait construit. Pour la première fois depuis le début de l’aventure « prison break », il aurait voulu être loin d’ici.

Dominic faisait les cent pas sans savoir dire quoi que ce soit qui pouvait le rassurer. En effet, il se reconnaissait plus dans le rôle du mari que de son ami. Il aurait détesté que sa femme tombe sous le charme d’un homme, certes avec beaucoup de qualité mais, qui n’était pas lui.
-Je ne sais quoi te dire, Went, dit il enfin. Sarah a quand même un mari. J’essaie de me mettre dans ta situation plutôt que la sienne mais c’est assez difficile.
-Je sais, affirma l’homme au cœur brisé. Mais je ne vois qu’elle, je ne pense qu’a elle, j’ai parfois l’impression de ne vivre que pour elle.
-et elle qu’Est-ce qu’elle en dit ? Demanda Dominic s’asseyant près de Wentworth.
-elle est perdue.
-Tu m’étonnes, dit Dominic en haussant les sourcils. Ça ne doit pas être simple pour elle. Surtout si il y a une attirance entre vous.
Wentworth se leva presque qu’en colère.
-C’est plus qu’une simple attirance. Il y a des sentiments, des désirs, des regards intenses. Ce n’est pas qu’une simple attirance, conclu t’il en instant sur ses derniers mots.
-Ok, ok, comprit Dominic. Je comprends, mais imagine toi a la place de son mari, aurais tu aimé que la femme que tu aimes t’oublies pour un autre.
-pff il s’en contrefiche, s’indigna Wentworth, il a fallut cette histoire entre nous pour qu’il pense enfin a venir la voir plus souvent. Ce soir par exemple.
-tu veux dire qu’il a des doutes ? Demanda Dominic étonné.

Wentworth n’avait même pas pensé a cela. Et si le mari de Sarah avait prit conscience que la relation entre Sa femme et Wentworth avait évolué ? Sarah serait dans une situation peu enviable, à la limite du supportable. Il aurait aimé la sortir de ce pétrin, mais n’en avait plus le courage.

Pendant tout le long de la journée, il avait espéré beaucoup de chose qui était en contradiction. Il n’avait pas su faire la part des choses et s’était finalement décidé à être honnête avec ses sentiments. Et lorsqu’il en toucha un mot à Sarah, la réaction de celle-ci, ne fut pas celle qu’il attendait. Il pensait que la barrière en face de lui était solide et qu’elle aurait su lui faire comprendre, qu’il n’avait pas d’avenir ensemble. Mais cela avait était le contraire. Et sa déception fut plus douloureuse lorsqu’un coup de téléphone les interrompit lors de leur rapprochement physique. Le retour à la réalité était si dur.

===

Sarah, qui passait dans le couloir, et qui venait de se séparer d’Holly, entendit quelques mots émit par la grosse voix de Dominic circuler a travers la porte d’une salle de détente. Elle était le sujet et la phrase au complet la frappa de plein fouet. « Sarah tient à son mari, c’est une fille bien, et fidèle »

Voila ce que pensait Dominic a son sujet. Quelques heures plutôt elle aurait pu croire à ce qu’elle entendait. Mais elle n’était plus sur de rien aujourd’hui. Elle ne se reconnaissait plus. Comment pouvait elle avoir changée en si peu de temps. Elle avait besoin de retrouver cette Sarah, même si elle savait que celle qu’elle incarnait a présent, n’était pas si différente. En fait, si elle n’avait pas cet anneau à l’annulaire, elle n’aurait ressentit aucun changement.

Elle entra dans la pièce, et les deux acteurs se retournèrent, surpris. Wentworth se leva rapidement, et annonça a Dominic:
-Je dois aller voir le metteur en scène pour une des séquences, j’ai besoin de conseil.

Habituellement, c’était vers Sarah qu’il se tournait pour demander conseil mais elle comprenait que leur relation avait évolué et était quelque peu embarrassante. Ce qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi il fuyait comme ça. Voulait il lui rendre la monnaie de sa pièce ? Ou souffrait il vraiment a ce point.

Elle ne sut quoi lui dire, et le laissa passer a quelque centimètres d’elle, faisant virevolter ses cheveux a son passage.
Elle remit ses mèches derrière son oreille, et regarda Dominic. Il l’observait avec attendrissement, comme si il connaissait la situation dans laquelle elle était placée :
-Ce n’est que passager, dit il ayant sans doute eu l’expérience auparavant.

En plus ya Dominic ! excellent ! comme toutes les parties précédentes !

dominic est assez...euh...(d'après certaines personnes sur un autre forum qui doivent le connaitre en particulier surement) special, il fait pas très vrai pour le chapitre que je vais te proposer selon eux!
mais je pense que ce coté que je lui donne est attendrissant et moi je l'aime bien!! mdr

donc voici l'avant derniere partie (après la suite est en cours!) lol



WeSa Story


Dominic avait très bien perçu ce qui se passait dans le regard de Sarah. Elle n’était plus sur de rien, ou presque. La seule chose dont elle était sur c’était qu‘elle aimait Wentworth, que ses sentiments avait évolué a cause ou grâce a ce baiser. Voila les choses dont elle n’était plus sur. Ou était le mal et le bien? Pourquoi devait elle faire des choix, en se déchirant, pour celui qu’elle déciderait d’abandonner?

Dominic prit sa tasse de Café sur la table sans quitter Sarah du regard:
-Wentworth avait raison, tu as l’air vraiment perdu, affirma Dominic.
Mais il ne voulait pas que sa phrase produise l’effet qui eu lieu.

Sarah se mit a pleurer sans pouvoir dire un mot. Dominic se sentit coupable. Il reposa sa tasse sans en avoir prit une bouchée et se précipita vers Sarah pour la prendre dans ses bras. Malgré la forte carrure de l’acteur qui lui donnait l‘allure d‘un macho, il avait toujours été très câlin, surtout envers ses amies féminins et sa femme ainsi que ses enfants.

-Excuse moi, dit il, je voulais pas te faire de peine.
-C’est moi, sanglota Sarah, je suis comme tu dis perdu. Je ne sais plus quoi faire. Et en plus, il m’évite.
-Je ne sais pas quoi te dire, l’informa Dominic, je n’ai jamais vécu cette situation a cet ampleur.
-Laisse tomber Dominic, dit gentiment Sarah sa tête posé sur l‘épaule de l‘acteur, ce n’est pas grave. Je te demande de ne pas me juger, c’est tout.
-Je ne peux pas le faire, la réconforta Dominic, je te dis, je n’ai pas vécu cette situation.
Dominic sentit le sourire de Sarah se tracer sur son épaule.

Il y avait une grande complicité entre eux. Dominic, Sarah et Wentworth s’entendait a merveille. Si il n’y aurait pas eu cette relation ambigu qui venait de naître aujourd’hui, on aurait pu dire qu’il avait une relation fraternelle. Aujourd’hui, c’était un peu plus compliqué. Ce n’était plus une relation frère / sœur que vivaient Sarah et Wentworth.

Sarah se sentit réconforté sur l’épaule de Dominic mais s’y sentait moins bien que celle de Wentworth. D’ailleurs le fait de penser a lui, lui fit perdre son sourire. Elle se décrocha de l’étreinte de son ami et lui demanda:
-Qu’Est-ce que je peux faire?
-il faut sans doute que vous vous parliez, proposa-t-il.
-Mais on s’est déjà parlé, et ça n’a rien arrangé, annonça-t-elle.
-Attend, coupa Dominic la regardant dans les yeux, que veux tu dire par rien arrangé? Qu’Est-ce que tu attend?

Elle s’éloigna pour faire les cent pas, le doigt posé sur sa bouche en geste de réflexion. Pourquoi cette question? Pourquoi ne pas avoir de réelle réponse? Elle était sure d’elle pour une chose. Elle ne se reconnaissait plus, et elle ne savait plus ce qui était bon pour elle.

-Lorsque j’ai épousé Josh, j’ai rêvé que cela durerait tout une vie. Des rêves de jeune fille, c’est normal, expliqua-t-elle. Et le temps a passé et jusqu’à aujourd’hui, ma façon de penser n’avait pas changer. Mais la, …là, j’ai rencontré Wentworth, et arrive le jour ou je dois l’embrasser pour de faux, pour la série. Et finalement ça devient un vrai baiser et alors que je cherchais a penser a Josh durant ce baiser pour exprimer au mieux le sentiment amoureux, je me rend compte qu ’il n’existe plus dans mes pensées, finit elle en insistant bien sur la dernière phrase et en y ajoutant de la ironie écartant ses bras les paume de ses mains vers le ciel et ses doigts écarté marquant son incompréhension et son désespoir.

Dominic était stupéfait par ces révélations qu‘elle avait débité a une vitesse folle. Il ne la jugeait pas mais son récit était assez prenant, et il comprenait mieux dans qu’elle état d’esprit elle se trouvait en cet instant. C’est pour cela qui ne sut émettre qu’un « Ho ».

-Comment dois je le prendre? posa-t-elle comme question comme pour aider Dominic a trouver une réplique. Et bien je le vis assez mal. J’ai construit et je détruis! Peut être que ce que je vais rebâtir après sera encore plus beau, mais j’ai trop peur de l’avenir pour vouloir absolument le vérifier.
-Wentworth est un homme bien, affirma l’acteur.
-Ce n’est pas la question Dominic, répondit elle sur une défensif qu’il n’y avait pas lieu d’être. Wentworth est merveilleux, et sans doute encore plus que…, bon la n’est pas la question. C’est simplement que j’avais des rêves, et il se transforme en…non pas en cauchemar, mais en un autre rêve avec un personnage différent, en laissant l‘autre personnage dans l‘oubli et le désespoir.

Dominic l’écoutait avec beaucoup d’attention. Il savait aussi que Sarah avait besoin d’être écouté. Il décortiquait ses paroles pour essayer de la comprendre et l’aider par la suite. Mais tout ceci n’était pas évident. La situation était ce qu’il craignait avec sa relation avec sa femme. Comment pouvait il la conseiller de quitter son mari si lui ne voulait pas voir son couple se déchirer ainsi.

-Tu aimes encore ton mari? demanda-t-il.
-Oui, affirma-t-elle sur d’elle, puis, enfin je crois, je ne suis plus sûre de rien.
Et elle refondu en larmes. Dominic se hâta pour la reprendre dans ses bras:
-Il faut que fasses le point avec lui, lui conseilla-t-il. Avant de commencer une éventuelle relation sérieuse avec Wentworth, assure toi si ce que tu ressens pour ton mari est toujours aussi fort.
-tu ne devrais pas défendre ton ami, là? Demanda elle surprise.
Dominic la recula gardant ses mains accrochées aux épaules de Sarah de façon a voir ses yeux.
-Je suis aussi ton ami, Sarah, et je veux que tu saches prendre les bonnes décisions pour la suite, l’informa-t-il. Je ne suis pas la pour te jeter dans les bras Went, ça ne serait pas vraiment futé de ma part.
-Merci, lui dit Sarah, qui se sentait revivre.

Les conseils de Dominic lui était précieux. C’est vrai, elle aurait l’occasion de voir ce qu’elle ressentait pour son mari ce soir. Et après elle pourrait prendre une décision. Elle avait déjà une idée de laquelle, mais n’était pas sur d’elle. Elle avait besoin de consolider ce qu’elle s’apprêtait a reconstruire.

encore ! ( n'empêche à sa place j'hésiterai pas une seconde, je lui auraitdéjà sauté dessus !mdr )

ouai, mais elle c'est Went, personne d'autre peut etre un peu son mari! mdr
et voici la derniere de la soirée
ma scene préférée! lol
bonne lecture!!




WeSa Story



La journée que venait de vivre Sarah fut éprouvante En rentrant dans son appartement, elle n’avait aucune pensée se tournant vers son mari. Elle ne se rappelait même plus qu’il venait le soir même. C’est lorsqu’elle écouta ses messages sur son répondeur qu’elle eut un pincement au cœur rien que pour le fait d’avoir encore une fois oublié, mais cette fois, pas pour les mêmes raisons.

« Coucou, mon ange, écoute, je serai la vers sept heure. J’ai des choses importante a terminer et je prendre le première avion. Donc ça te laisse le temps pour faire ce que tu avais prévu la dernière fois. A tout a l’heure, je t’aime »

Il était quatre heures de l’après midi et Sarah préférait regarder dans le frigo si il y avait quelques choses a manger, plutôt que d’aller faire des courses, chose dont elle avait horreur, surtout depuis qu’on la reconnaissait a l’hypermarché. « oh vous prenez la même marque de cordon bleu que mon frère », « j’adore le rôti de porc, moi aussi » voila ce que trouvaient a dire ses fans pour ouvrir un sujet de discussion, et a chaque fois elle leur répondait par un joli sourire, pour éviter de leur dire que cela ne l’intéressait pas.

Sarah, durant ce début d’après midi, n’avait subit que des contrariétés. Elle aurait voulu revoir Wentworth, mais les scènes qu’ils avaient tourné se sont faites séparément. Les positionnements de caméra étaient différentes et ils ne pouvaient jouer ensemble. Sarah avait du regarder dans le vide durant une séquence car quoi qu’il en soit, Wentworth n’avait pas voulu assister a cette partie, et il était partit précipitamment selon Amaury Nolasco avec qui il avait tourné un bout de scène.

Habituellement leurs journées de tournage étaient plus intense, et plus chargé. Mais aujourd’hui s’était une exception et elle n’osa même pas demander pourquoi, des fois que l’équipe change d’avis. Mais en fait, pour Sarah, la journée avait était intense mais a sa manière.

Elle se laissa tomber sur le canapé et saisit le téléphone. Elle composa un numéro qu’elle composa par cœur. « bonjour, je ne suis pas… » elle raccrocha. Cela faisait une vingtaine de fois qu’elle essayait de joindre Wentworth. Et a chaque fois, elle tombait sur son répondeur. Elle ne trouvait jamais le courage de lui laisser un message.
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Le téléphone sonnait a tué tête et donnait un mal de crâne a Wentworth dont il se serait passé. Même si il avait une idée de qui cela pouvait être, il n’avait pas l’intention de décrocher a qui que ce soit. Il était mal, très mal et le fait de dire un mot lui donnait une boule a la gorge qui l’empêchait de parler paisiblement. Alors a quoi cela servirait de prendre l’appel si il était incapable de tenir une conversation?

Allongé sur son canapé, cela faisait déjà une bonne demi heure qu’il observait le plafond en essayant d’effacer toutes pensées de sa tête. Mais chaque fois qu’il clignait des yeux, il voyait le visage de Sarah se tracer derrière ses paupières. D’ailleurs elle était partout, sur son plafond blanc, il la voyait tel qu’il l’avait vu a cette fameuse scène du matin. Sur sa lampe blanche aussi, comme un ange sur un fond blanc. Comment se débarrasser de ses pensées?

Il se leva et se décida a prendre une douche pour se laver physiquement de toutes les pensées qui l’entouraient, même si il savait que cela ne servirait a rien, sauf a retirer un peu plus l’odeur des produits utilisés pour retirer son faux tatouage. C’est lorsqu’il fut dans la salle de bain, qu’il entendit de nouveau son téléphone sonner. « Qui cela pouvait il bien être? Si c’est important, il laissera un message » pensa-t-il.

Sous cette douche chaude, si agréable, il ne sut oublier son désespoir. Il commençait a désespérer. Quand allait il tourner cette page? Il n’avait pas su saisir sa chance au bon moment, alors il était temps d’oublier, et d’essayer de ne pas regretter. Mais c’était impossible pour lui. Comment pouvait il l’oublier, elle travaillait au même endroit que lui, et bien qu’il eut entendu que Sara et Michael se verraient moins souvent dans la deuxième saison, il savait qu’ils l’apercevraient de temps a autre.

Comment revenir en arrière? rattraper ses erreurs? Il avait toujours pensé que les erreurs aidaient a devenir ce que l’on était. Et si il aurait voulu être plus que Wentworth? et si il aurait voulu être un bout de Sarah? Si il aurait voulu être sa moitié? Il avait été devancé par un certain Josh, et il n’y pouvait rien. La partie n’était que remise? Non, il avait perdu la bataille, et risquait de perdre la guerre. Pour la gagner, il aurait fallut m’être tout son cœur a l’ouvrage, et Wentworth en avait ni la force, ni la méchanceté. Car il pensait également a ce mari amoureux. Il était temps d’oublier.

A la sortie de la douche qui ne lui avait été d’aucune aide, il entendit de nouveau le téléphone sonner. Lorsqu’il replaça sa montre sur son poignet, il remarqua que trente minutes s’était écoulés sous la cascade d’eau chaude. Il n’avait pas vu le temps passer avec toutes ses pensées qui lui torturait l‘esprit. Comment y mettre fin?


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Sarah était désespéré, elle raccrocha une nouvelle fois a l’annonce du répondeur, puis hésita. Elle devrait lui laisser un message finalement. Il serait ce qu’elle pense vraiment de cette histoire. Elle n’aurait pas une réponse immédiate, mais elle serait soulagée de l’avoir fait.

Elle reprit le téléphone et composa une nouvelle fois le numéro. Plusieurs tonalités retentirent et bientôt le répondeur allait se mettre en route. Qu’allait elle dire? Elle n’en savait rien, elle improviserait.


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Wentworth avait enfilé un maillot blanc a manche courte et un jean délavé bleu classique. Il ne prit pas la peine d’enfiler des chaussettes, laissant ses pieds nus tracer sur le carrelage blanc le contour de ses pieds causés par la chaleur de son corps. Le téléphone sonnait une nouvelle fois. Devait il décrocher? Il avait assez fait tourner en rond Sarah comme ça et il s’en était voulu tout l’après midi, mais il n’arrivait pas a trouver le courage qui lui permettrait de parler en toute sincérité avec elle.

Encore une fois, le répondeur se mit en route. Mais cette fois, une autre voix que la sienne parla enfin:
-Wentworth, c’est Sarah…euh…
Il s’approcha du téléphone et finit par s’asseoir sur le canapé les mains jointes et les coudes posé sur ses cuisses, très intéressé par ce qu’avait a dire celle pour qui toutes ses pensées étaient tournés.


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Elle se leva pour faire les cents pas tout en réfléchissant a ce qu’elle pouvait bien dire.
-je ne sais pas quoi te dire…j’ai remarqué que tu m’évitais et je comprends mais…
« Laisse parler ton cœur Sarah, oublie tes principes, dis lui ce que tu as dans ton cœur bordel » pensa-t-elle en regardant la ville a travers sa baie vitrée.



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Il se sentit coupable de cet éloignement qu’il avait eu envers elle après le coup de téléphone de ce Josh. Il ne voulait pas cela, et il en avait souffert. Comment éviter celle que l’on aime, cela est presque impossible. Il eut une soudaine envie de décrocher.
« Excuse moi, je ne voulais pas te faire de la peine, je suis un imbécile, je m’excuse Sarah, j’ai simplement du mal avec mes sentiments en ce moment, je te demande pardon.
Mais il n’en fit rien. Son cœur lui frappait la poitrine, et il se torturait l’esprit a se retenir de décrocher.

- ce n’est pas de ma faute si il m’a…je veux dire. Il y a quelque chose de fort entre nous, et je ne veux pas que ça soit gâché par un sentiment différent,…enfin…
Qu’entendait elle par la, se demanda Wentworth. Serait ce une manière de lui dire qu’il fallait oublier ce nouveau sentiment qui avait eu lieu entre eux aujourd’hui?


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-Je veux dire,… écoute je suis conscient qu’on vit quelque chose de fort en ce moment, mais laisse moi du temps. Laisse moi ce soir pour que je puisse confirmer toutes ces choses…
Voila c’était dit. Elle venait de lui entrouvrir une porte a leur relation. La clé débarquait aujourd’hui chez Sarah, et si cette clé se débrouillait bien, il risquait de fermer cette porte et dire adieu aux espoirs de Wentworth.


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Wentworth ne savait pas si il devait être heureux ou non. Sarah venait de l’informer d’une éventuelle suite a leur histoire tout en émettant la réserve que cela pouvait être également une impossibilité selon le déroulement de la soirée.

-Je t’en pris ne m’en veut pas. je suis perdu, tu sais. Je te laisse. A bientôt.

Il se surprit a s’attendre a un « je t’aime ». Il était vraiment fou d’elle pour penser a une telle chose. Pourquoi en émettre la simple idée d’ailleurs? Pourquoi il avait cette impression que des larmes lui montaient aux yeux? Pourquoi avait il la sensation qu’elles coulaient a présent le long de sa joue. Pourquoi avait il si mal au niveau de sa poitrine gauche? Pourquoi souffrait il autant pour une femme qui n’avait aucune pitié pour lui, car par ces mots aussi innocent qu’ils puissent être, Sarah venait de blesser encore un peu plus Wentworth, mais ne s’en doutait pas une seconde.


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Avant de raccrocher, elle hésita a dire ces mots qu’un couple normal se murmurerait chaque matin aux creux de l’oreille. Mais ne voulant pas faire souffrir Wentworth, elle s’abstenu.
C’était très douloureux de faire un tel message, alors le recevoir, qu’Est-ce que ça serait? Malheureusement elle ne pensa a cela qu’après avoir raccroché.
Son coeur battait si fort et ses larmes brûlait ses yeux a force de s’empêcher de les laisser couler.
Et si il ne me pardonnait pas? Il était temps d’essayer de mettre Wentworth de coté et de penser a son mari qui débarquerait dans quelques heures. Mais pourquoi était ce si difficile?

Génial ! j'adore ta façon de faire durer le suspense, honnetement tout est très bien écrit et tu as un très beau style d'écriture, merci pour ces parties de ta fanfics, j'espère avoir la suite très vite !! et merci d'm'avoir redonner envie d'écrire

et bien merci!
content de t'avoir aidé en quelque sorte!!

voici la suite!
un mot peut choquer mais il est nécessaire:



WeSa Story



Sarah venait de faire le repas avec une boule au ventre. Rien que de préparer a manger lui fit prendre conscience qu’elle n’avait vraiment pas faim. Elle en avait même regardé son couteau pendant une dizaine de minutes observant son reflet sur la lame en se demandant ce qu’elle était devenu.

Comment avait elle su préparer ce repas tout en ayant des pensées sur plusieurs points qu’elle aurait justement voulu oublier en faisant la cuisine. Mais non, elle avait réussi a faire cuire son poulet tout en pensant a ce message qu’elle n’aurait pas du enregistrer.

Cela faisait trois heures qu’elle attendait un coup de fil. Trois heures, ou d’un coté, elle savait très bien qu’il ne l’appellerait pas, mais espérait tellement le contraire. Et elle était consciente qu’elle ne devait pas l’espérer a ce point la.

Dans quelques minutes la sonnette retentirait et le seul homme qu’elle avait aimé serait derrière un bouquet de fleur a la main, et le sourire au coin de lèvre. Elle le connaissait si bien. Plus de mystère existait entre eux. Cela faisait des années que le couple se découvrait, et il était arrivé le moment ou ils se connaissaient par cœur.

Avec Wentworth, c’était différent. Il définissait a lui seul le mot « mystère ». Derrière ses regards ténébreux, elle ne savait jamais ceux a quoi il pensait. Elle ne se serait également jamais doutée qu’il aurait été dans un tel état pour elle. Et a chacune de leurs nombreuses sorties entre ami, elle avait découvert de nouvelles choses. Il était imprévisible. Il était même capable de lui faire retrouver le sourire dans ses moments de doutes et de désespoir. Tout était différent avec Wentworth.

Son cœur se mit a battre plus fort que jamais. C’était la première fois de sa vie qu’elle sentait le soulèvement de sa peau en fonction de ces battements. C’est également la première fois qu’elle prenait conscience de tout ça. Sarah aimait le mystère, elle aimait les surprises, bien qu’elle affirmait le contraire pour des raisons que beaucoup connaisse. « dis lui que tu n’aimes pas les surprises, et tu l’auras plus tôt » elle sourit a cette pensée. Comment pouvait elle sourire seule, dans cette situation. Elle s’en empêcha a présent, car ce qu’elle allait infligées a ceux qu’elle aimait serait si égoïste. Comment pouvait elle sourire?

« Dring », et voila le moment redouté.

Elle avança vers l‘entrée, retirant son tablier qu’elle posa sur une chaise au passage. Elle avait l’impression de le voir a travers la porte. « Il est en smoking noire, avec une chemise dans les mêmes tons. Il a la main un bouquet de Camélia, sans doute, a la main » pensa t‘elle. Et il lui sortirait la signification de ces fleurs pour ne pas changer. il se croyait toujours aussi romantique avec ses fleurs et ses connaissances, mais pour elle le romantisme, c’était aussi du mystère, de la surprise, c’était tout ce qu’était…,elle se secoua la tête pour éjecter toutes ces pensées. « Et si ce n’était pas de Camélia, ce serait sans doute des roses rouges » ajouta t’elle . Elle en avait tellement reçu de sa part, qu’elle en soupira rien que d’y penser.

Elle ouvrit la porte et elle ne fut pas surprise de constater qu’elle avait raison sur toute la ligne. Essayant de garder son sourire, elle observait sa sombre façon de s’habiller comme elle l’avait si bien imaginé, et ses fleurs qu’il avait a la main, des…:
-Camélia, annonça-t-il bondissant le bouquet devant ses yeux. Elle signifie ce que tu es ma princesse, fierté, perfection et charme.
« arrête de m’appeler ta princesse, c’est ringard » pensa-t-elle.
-Bon pour la fierté, c’est moi qui le suis d’avoir une femme comme toi.
« ouais, ben méfie toi, elle t’échappe » pensa-t-elle.
-Merci, finit elle par dire, elle sont…très jolie.
Elle détailla le bouquet et elle y constata quelques roses rouges.
-Tu remarqueras quelques roses rouges, signe de notre…
-S’il te plait Josh! Le coupa Sarah. Tu me l’as fait combien de fois ça? une centaine de fois? Peut être plus d’ailleurs.

Josh reconnaissait la détresse qu’il avait perçu au téléphone, et pendant que Sarah cherchait un vase ou mettre ses fleurs, il la suivit, retirant sa veste pour la poser sur le canapé au passage et demanda:
-Qu’est ce qui se passe Sarah, qu’Est-ce qui ne va pas? J’ai fait quelque chose de mal?

Sarah ne voulait pas mettre tout sur le dos de Josh, il n’était pas en cause après tout. Bien que le fossé qui se creusait entre eux deux, n’était pas que de sa faute a elle. Mais il s’agissait de sentiments envers une autre personne a présent. Wentworth n’était pas en tord. Lorsque l’on a des sentiments, ce n’est jamais contrôlé et on ne va pas empêcher l’autre d’être ce qu’il est, uniquement parce qu’il y a un mariage en jeu. Un mariage qui battait de l’aile déjà depuis un certain temps.
-C’est simplement que tu me joues a chaque fois la même scène, s’énerva-t-elle. Chapitre premier, « les fleurs et leurs significations », finit elle comme si elle lisait les premières lignes d’une recette ennuyeuse.

Elle se rendit compte a cet instant précis qu’elle ne l’avait même pas embrassé, ni sur la bouche, ni sur la joue. Ou allaient ils comme ça?
-Oh, excuse moi de ne pas être plus a ton attention, dit il d’un ton ironique, excuse moi d’être ce que je suis, excuse moi de ne pas être Wentworth.

« Cratch », le vase venait de lui échapper des mains.

Etait ce de la colère? Non, c’était une surprise. Avait il des doutes? Il ne fallait pas que cela se voit certifié par son maque de réplique. Il fallait que Sarah agisse rapidement et qu’elle oublie sa paralysie face a ce reproche.
-Laisse Wentworth la ou il est, répliqua elle dans la cuisine.
Elle parcouru la distance entre eux en trombe laissant apparaître de la colère cette fois, et du dégoût:
-Qu’Est-ce qu’il a à voir la dedans. Nos problèmes sont nos problèmes et si tu n’es pas capable d’innover, tu ne dois t’en prendre qu’a toi, dit elle dans une colère noire.
-Sarah, compléta son mari, j’ai très bien compris ce qu’il se passait entre vous au téléphone, me prend pas pour un abruti.

Encore une fois, aucune réplique ne lui vient en tête. Il lui exposait la vérité en face alors qu’il lui avait fait croire par sa démarche qu’il ne s’en doutait pas une seconde. « Il était odieux » pensa-t-elle.
-Wentworth et moi, avons passé une scène troublante, c’est tout. Expliqua-t-elle sans vraiment mentir. Il me faut reprendre ma vie après ce passage troublant. J’attendais ton aide.
-Sarah, dit il plus calmement, approchant sa main de sa joue pour la lui caresser.
Elle tourna son visage pour l’éviter. Un couple se déchirait. L’amour qui avait l’un pour l’autre avait besoin de sentiments, comme les Camélias, tombées sur le sol, avait besoin d’eau. Mais Sarah avait coupés une partie de cela ce soir. La soirée commençait mal et risquait de ne pas continuer longtemps.
Josh s’énerva en voyant sa femme repousser ses caresses:
-Et tu vas me dire que ce bâtard n’y est pour rien.

Les yeux de Sarah aurait pu le tuer sur place si elle y avait installé des révolvers a la place. Et d’un geste rapide, sa main prit contact avec la joue de ce « connard » , et elle le pensait vraiment, avec une telle violence que la tête de Josh se tourna sous le choc. Comment avait il osé? Comment avait elle pu se marier avec cette personne?

Il regardait le sol sans rien comprendre a ce qu’il venait de lui arriver, mais Sarah était la pour le lui rappeler. Et sans regretter son geste, lui dit les dents serrées:
-Ne t’avises plus jamais de dire une telle horreur.

Elle savait parfaitement ce qu’il entendait par ce mot aussi vulgaire. Il avait déjà entendu parler des origines de Wentworth, et en avait fait parfois allusions sans y être pour autant grossier. Mais la, le mots qu’il venait de prononcer n’était pas innocent. Rien que de le voir devant elle lui donner des nausées. Qui était il? Elle ne le reconnaissait pas. Pas plus qu’elle ne se reconnaissait elle ces dernières heures. Une chose était sur, elle ne voulait plus le voir.

Elle saisit rapidement son manteau accroché au mur près de la porte, et ouvrit celle-ci en observant celui qu’elle avait autrefois aimé, toujours paralysé par la gifle que venait de lui donnait sa femme.

Il releva la tête en entendant la porte s’ouvrir et annonça:
-Si tu quittes cet appart, ne t’attends pas a me revoir lorsque tu rentreras.
Sarah pensait a cette réplique qu’on entendait souvent dans tout ces films a l’eau de rose. A chacune d’entre elle, la personne restait silencieuse et s’en allait. Mais Sarah jouait son propre rôle. Elle regarda le parfait inconnu qui se trouvait dans son appart, et dont une marque rouge se traçait sur sa joue, et lui répondit avec toujours autant de haine:
-Parce que tu crois que j’en aies envie.
Et elle ferma la porte derrière elle. Laissant son mari seul dans le désespoir et dans ses fautes inacceptables.

merci djolar c'est génial une fois de plus !

merci beaucoup!

voici une suite inatendu je pense!!

j'attends ton impression!!




WeSa Story


Sarah parcourait Chicago sans savoir pourquoi exactement. Elle ne savait pas non plus ou elle allait. D’ailleurs elle regardait ses pieds sans se soucier de ce qu’il y avait devant. Elle savait s’orienter grâce au nombre de fois ou elle avait parcouru la ville avec ses amis de la série.

Ou allait elle? A cette heure ci, il y avait beaucoup de circulation, de monde traçant sur les trottoirs pour rentrer chez eux après une dure journée de travail. Le bruit de tout ce monde agressait les oreilles de Sarah mais ne l’empêchait absolument pas de penser a ces dernières heures.

Elle en voulait presque a tout ces gens de s’ajouter a ses bourdonnements incessant qui l’étouffait finalement. Elle avait besoin d’air. Besoin de calme ou elle pourrait se concentrer pour atténuer tout ça. Faire le vide et chasser cette boule dans l’estomac qui lui prenait les poumons et qui semblait lui bloquer sa gorge.

A une petite rue, un banc semblait l’attendre. Elle hésita continuer vers le centre puis finalement s’accorda une petite pause. Une fois entré dans cette rue si accueillante, le bruit s’évanouit peu à peu, libérant ses oreilles de cette pollution sonore. L’air si étouffant devint frais et délicieux au contact de sa peau. Elle en oublia presque sa terrible journée.

Elle s’assit sur le banc, les mains dans son long manteau noir. Il n’était que sept heure et demi. Pourtant la nuit était déjà tombé et seul un lampadaire, à côté de ce banc, osait réchauffer et éclairer Sarah. Elle mit sa tête en arrière tout en inspirant profondément et souffla l’air ensuite, lui donnant la sensation pendant une fraction de seconde de se libérer de tout ses problèmes.

Pourquoi ne pleurait elle pas? Elle avait déjà pleuré pour moins que cela. Elle venait d’avoir une dispute avec son mari, elle venait de rompre avec lui officieusement, et elle en exprimait aucune envie de pleurer. Tout était si paisible ici. Elle n’avait qu’une envie: dormir. Ce silence, cet endroit si calme. Elle aurait presque pu s’assoupir. D’ailleurs sa tête devenait lourde et ses yeux, qu’elle gardait fermés pour apprécier le moment, devenaient difficile a ouvrir.

-Vous ne vous sentez pas bien, mademoiselle?
La voix lui avait pris jusque dans le cœur, et elle eut l’impression de reprendre de l’air après avoir plongé une longue distance dans la mer.

Devant elle, se tenait un homme aux cheveux blonds bouclés de quelques centimètres. Dans ce noir, elle ne put déterminer la couleur de ses yeux. Il était vert ou bleu, mais clair dans tout les cas. A en juger par ses vêtements, Sarah pensait qu’il s’agissait d’un avocat, ou d’un médecin peut être. Cela aurait été la raison pour laquelle il se serait inquiété de son état de santé.

-Non, tout va bien, enfin…je vais bien, bafouilla Sarah perturbé par l’intérêt que lui portait cet homme mais accentuant ses derniers mots pour le prévenir de sa lassitude face a ses problèmes.
-Je vous ai vu sur ce banc, seule, s’expliqua l’homme aux cheveux blonds. Je pensais que vous vous sentiez mal.
Un silence s’installa entre eux. Sarah n’aurait eu aucune confiance envers quiconque dans cette rue, a cette heure, dans un moment comme celui-ci. Mais il avait l’air si sincère, si bon, qu’elle ne put le rejeter.
-Je m’appelle Aron, se présenta-t-il en tendant sa main.

Il était tombé au mauvais moment, Sarah, bien qu’elle ne l’avait pas entièrement snobé, ne lui serra pas la main, laissant les siennes dans ses poches.
Il se ravisa, et détailla le visage de la jeune femme, comme pour trouver une faille. Il en était certain, elle n’était pas heureuse, et le fait qu’elle se retrouvait seule dans cette rue, a une heure ou tout le monde se rejoignait chez eux, pour un bon repas, n’était pas innocent.
-Sarah, dit elle enfin comme pour être quitte avec lui.

Il ne s’attendait pas a une réponse, mais voyait très bien qu’elle ne cherchait aucun dialogue. Pas avec un inconnu débarquant de nulle part dont elle n’avait pas la preuve de sa sincérité.
-Que me voulez vous,…Aron, demanda t’elle sur la défensive.
« C’est quoi ce prénom d’abord » pensa-t-elle. Aron, pour elle évoquait des films de science fiction, avec des vaisseaux spécial, et cette référence la fit légèrement sourire.

-Je ne venais apporter que mon aide, répondit il gentiment. C’est tout.
Il retourna ses talons pour rejoindre la foule, un peu plus loin, qui ne s’était toujours pas dissipée. Sarah semblait ne pas vouloir se confier, et refuser que l’on s’initie dans sa vie. Alors il avait choisi de la laisser seule.

-Attendez, l’appela Sarah.
Aron s’arrêta net, comme si elle tenait un revolver entre ses mains et qu’elle risquait d’appuyer sur la gâchette si faisait le moindre mouvement.
-Excusez moi, dit elle en retirant ses mains de ses poches pour se frotter le visage. Je suis sur les nerfs en ce moment.
Il pensa qu’il était temps, maintenant qu’un lien avait été créé, de s’installer a coté d’elle et de lui demander:
-Et qu’Est-ce qui vous mets dans un état pareil?

Aussi bizarre que cela puisse paraître, Sarah allait se confier a un parfait inconnu. Elle connaissait déjà son prénom, c’était déjà ça. Mais avant elle ne se confiait qu’a Wentworth, elle savait que cette période était révolu et il était dans son intérêt de demander conseil et aujourd’hui, c’était avec Aron qu’elle s’instruirait.

Durant son adolescence, Sarah avait fait confiance a beaucoup trop de personne et cela lui avait porté préjudice par la suite. On se servait d’elle en quelque sorte. Elle était la bonne oreille mais lorsqu’il s’agissait d’inverser les rôles, peu de gens était la. Les rares fois ou on l’avait écouté, elle en avait été déçu, entendant son récit, censé rester entre confidentes, dans tout le lycée. Pourquoi se confier si c’est pour voir ses mots flotter dans les airs comme de vulgaires cendres volant au dessus d’un feu prêt a vous brûler au moindre faux pas?

- et bien je ne sais plus en fait, commença-t-elle. Ce matin, au réveil, j’aimais mon mari, a la fin de la matinée, j’aimais deux hommes, et au fils de la journée je n’en aimais plus qu’un et pas le bon si vous voyait ce que je veux dire.
Elle éclata d’un rire nerveux:
-Je ne sais pas pourquoi je vous dit ça, vous devez me prendre pour une mauvaise fille, avança-t-elle. Ce que je suis peut être finalement.
-non, se précipita-t-il de dire, Une mauvaise fille ne se torturerait pas pour les sentiments contradictoires qu’elle ressent, et pour les deux hommes qu’elle aime ou aimait.

Elle se promène dans une rue, et choisit un banc au hasard, là un homme s’intéresse a son désespoir et il est d’une gentillesse extrême et d’une compréhension insensé, et d’un secours pour le moment sans faille. Mais ou était Sarah? Cette rue n’était elle pas une parcelle du paradis ou son ange gardien venait lui apporter son aide dans sa souffrance? Parce que avec ses cheveux bouclés et son look impeccable, il ressemblait vraiment a un ange.

-Vous savez des femmes ou des hommes trompent leurs conjoints sans se poser de réelles questions, continua-t-il. Vous, vous avez préférez choisir, c’est déjà signe d’une grande bonté d’âme.
Elle se sentit de plus en plus légère face a ses compliments. Mais une question lui vint a l’esprit: qu’Est-ce qu’il attendait d’elle? Voulait elle une réponse? Ou voulait elle encore être rassurée?
-Mais c’est mon mari vous savez? Se reprocha-t-elle. On s’est disputé a cause de cela tout a l’heure. Comment choisir entre un mariage et un homme que j’aime? C’est un choix très dure.
-Pas du tout, dit paisiblement Aron. Préférez-vous écouter vos sentiments? Ou préférez vous opter pour une signature vous liant a un homme dont la relation a changé? Voulez vous vivre pour l’homme que vous aimez? Ou par principe que le mariage, c’est à vie?

Les questions vues dans ce sens, lui apportaient des réponses claires. Pour la première fois, elle pouvait voir la vérité grâce a quelques mots placés dans le bonne ordre qu’elle n’avait jamais su voir.
Pourquoi un homme qu’elle ne connaissait pas lui apportait tant en si peu de temps? Etait ce vraiment une parcelle du paradis lui offrant les réponses a ses questions pour l’aider a choisir? Mais le mariage n’était il pas sacré dans ce monde? Elle divaguait et devait se ressaisir.

-Merci, dit elle avec un sourire. Celui qu’elle avait perdu depuis le coup de fils de son mari en milieu de journée.
-si j’ai réussi a vous faire retrouver votre sourire, se félicita Aron, alors ma tâche est terminé. Une seul chose. Rejoignez votre choix, et ne restez pas dans ce froid.
Après ces rimes plus ou moins volontaire, il se releva et rejoignit la foule sous le regard de Sarah qui avait une sensation de bonheur dans les poumons et une envie de sourire a la vie qu’elle ne put contenir.

Elle se leva a son tour, et hurla presque:
-Excusez moi, Est-ce que j’aurai le privilège de vous revoir.

Sans s’arrêter, ni retourner, mais le sourire aux lèvres, Aron lui répondit:
-peut être, qui sait?

Sarah sourit de plus belle. Elle ne voulait pas que cet homme, qui lui avait été si précieux en ce moment difficile, sorte de sa vie comme il en était entrait. Et elle prierait pour le revoir si il le fallait. Certaines personnes était si importantes en montrant si peu d’elles-mêmes qu’il était difficile de les voir s’effacer de notre vie. Sarah se mélangea a la foule et pour la première fois depuis le moment où elle était sortie de chez elle, elle remarqua toutes les décorations de Noël recouvrant la ville. Avec tout cela, elle en avait oublié sa fête préférée. Dans quelques jours, c’était Noël.